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Séjour ski 2025 : rencontre avec un conducteur de dameuse

Information générale

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24/04/2025

⛷️Séjour ski 2025 : rencontre avec un conducteur de dameuse 🚠


Durant leur séjour à Flaine, nos Alumni et apprentis ont eu l'occasion de visiter la station de damage du domaine skiableCertains de nos apprentis ont pu réaliser des tours en dameuse en fin de journée, accompagnés de plusieurs professionnels.  

Yanis Chellah, apprenti en Bac Pro MELEC à la FDME, a rencontré et interviewé l'un des conducteurs :

🔊"En tant qu’élève de la Faculté Des Métiers de l’Essonne et dans le cadre d’un séjour au ski avec l’UCPA, j’ai effectué une activité d’une heure au cours de laquelle j’ai découvert le métier de conducteur de dameuseC’est à cette occasion que nous avons rencontré Thomas, sur le domaine de Flaine, à qui nous avons posé des questions".

🔹🔹🔹

Interview de Thomas, conducteur de dameuse, par Yanis Chellah :

Peux-tu te présenter s’il te plaît ?

Je m’appelle Thomas,  j’ai 46 ans. Cela fait presque 30 ans que je fais ce métier, je suis un passionné d’engins agricoles. Tout petit, je conduisais des tracteurs sur les genoux de mon grand-père à l’âge de 4 ans, et c’est pour cela que j’ai voulu en faire mon métier.

Quel diplôme faut-il et que fais-tu le reste du temps ?

Il n’y a pas d’étude particulière. Je conduis des tracteurs et des engins agricoles depuis que je suis petit, donc pour moi c’était facile de pouvoir me former sur ces machines. Après, on doit passer des certifications qui nous permettent d’avoir des compétences en termes de manteaux neigeux, d’hygrométrie, de relief montagneux entre autres. 

Le reste du temps en été, je ramasse tout type de céréales avec des moissonneuses-batteuses, et j’effectue aussi des vendanges. D’ailleurs cette année je pars à Cognac pour les faire.


Peux-tu nous expliquer ce que nous allons faire durant cette heure ensemble ?

Tout d’abord, nous allons effectuer un check de la machine, vérifier les chenilles, vérifier les lames avant multi-positions avec oreilles hydrauliques et le peigne lisseur arrière efface traces. 

Ensuite, nous allons monter en haut de la piste qui s’appelle « Stade » et qui sert à la compétition pour le slalom et le G (slalom géant). Au bout de cette piste, nous allons accrocher à un pylône en béton le treuil qui nous permettra de glisser sur la piste, de nous sécuriser et d’éviter de l’abîmer avec le poids de la machine. Puis nous remonterons de haut en bas et de gauche à droite pour remettre en état la totalité de la piste.



Thomas nous explique alors qu'il commence à travailler sur le domaine à partir de mi-novembre. Des relevés satellites sont effectués pour connaître la position exacte des dameuses au-dessus de la neige, au centimètre près, ce qui permet aux conducteurs de dameuse de savoir à quelle hauteur et à quelle profondeur il faut optimiser la piste.

Par la suite, Thomas commence à envoyer de la neige artificielle pour damer les pistes, sachant qu'1 m³ de neige coûte 5,60 € à produire, sans le coût de la dameuse et du personnel.

Justement, peux-tu nous en dire plus sur la machine ?

La dameuse pèse 15 tonnes et développe 500 chevaux pour 800 newtons-mètres. Elle consomme 30 litres en moyenne par heure et est équipée d’un treuil qui peut supporter 30 tonnes. Elle est également équipée de deux chenilles pilotables individuellement qui permettent de gravir la neige. 

La lame permet de racler le sol et de le réparer quand il y a des trous ou des irrégularités, tandis que le peigne lisseur va rendre la piste damée, et que les stries vont capturer le vent pour le transformer en gel et éviter que la piste ne devienne une couche de glace.

C’est alors que nous avons pris place dans la dameuse. Thomas s’assoit avec ses deux manettes sur la gauche et son joystick sur la droite, et ses deux écrans : le premier avec un rendu satellite ainsi que l’état et la hauteur de neige, et le deuxième avec toutes les informations sur le moteur, la vitesse, la pression d’huile, de la lame, du lisseur arrière, etc. 

Nous prenons place à ses côtés et commençons la montée au bout de laquelle il accroche le treuil et dame toute la piste pour réparer les irrégularités et la remettre en état.

Au bout d’une heure et une fois le travail accompli, Thomas nous dépose et va repartir jusqu’à 1h30, fin de son service. 

Voir aussi les photos dans la galerie d'images en bas de page ⬇️  

🔹🔹🔹

Nous remercions chaleureusement Thomas pour sa gentillesse et son partage de connaissances, et Yanis pour avoir réalisé cette interview. 

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